Comment as-tu décidé de t’orienter vers la psychologie ?
Comment se passe le quotidien d’un doctorant ?
Le travail de recherche procède par étapes. D’abord on prépare et on mène les expériences, puis on analyse les résultats. Parallèlement, on prépare les colloques et on rédige des articles. Mais c’est aussi beaucoup de tâches administratives.
Pour ce qui est des colloques, qu’ils soient nationaux ou internationaux, on soumet son projet de recherche et s’il correspond au thème étudié, on s’y rend. Sinon, il y a aussi des réunions d’équipes, des séminaires de laboratoire
La thèse, c'est quelque chose que tu as tout le temps à l'esprit.
Certains doctorants ont une charge de cours, c’est ton cas ?
Comment vis-tu ton doctorat ?
Les doctorants d’aujourd’hui doivent bien comprendre que ce ne sera pas simple. Quand tu sors de trois ans de thèse, il faut encore passer des « qualifs », des « post-docs » et enchaîner sur des petits contrats et des postes d’ATER. Notre génération n’est pas dans la bonne mouvance. Heureusement que je ne mise pas tout sur la recherche, parce que je serais malheureuse. Il ne faut pas avoir de faux espoir Pour être un thésard heureux, il faut prendre du recul.
Justement, quelles sont les qualités essentielles pour se lancer dans une thèse ?
Que dirais-tu à quelqu’un qui voudrait, comme toi, se lancer dans une thèse ?
A côté de ça, il ne faut pas hésiter à s’informer sur les possibilités de bourses publiques ou privées. Il y a des entreprises qui financent certains sujets. Quand je dis qu’il faut prendre du recul pour bien vivre sa thèse, c’est aussi parce que je bénéficie d’une allocation. C’est beaucoup plus compliqué de prendre de la distance quand on se finance seul.