Le LCS et le CRISMAT en couverture de Science!

De nombreux composés organiques et inorganiques ne forment que de très petits cristaux dont les structures ne peuvent être déterminées par diffraction des rayons X et des neutrons. Grâce à l’utilisation de la théorie dynamique de la diffraction appliquée à l’analyse de données de diffraction des électrons, les structures d’un composé organique (paracétamol) et inorganique (aluminophosphate de cobalt) ont pu être déterminées à partir de cristaux de taille inférieure au micromètre. Cette approche permet de détecter même le plus léger des atomes : l’hydrogène (représenté par des halos lumineux sur la couverture du magazine). Ces travaux ouvrent la voie vers une large utilisation de la diffraction des électrons pour la détermination de la structure des solides cristallins à une échelle inaccessible par diffraction des rayons X ou des neutrons.Hydrogen positions in single nanocrystals revealed by electron diffraction.
L. Palatinus*, P. Brázda, P. Boullay*, O. Perez, M. Klementová, S. Petit, V. Eigner, M. Zaarour and S. Mintova, Science 355, 166-169 (2017).

DOI: 10.1126/science.aak9652

 

L’importance de ces travaux sont soulignés dans un article « perspectives » publie dans Science 355, 133 (2017): « Electron diffraction and the hydrogen atom » par L. Mc Cusker
A l’origine de ce travail se trouve un projet de recherche (NICE) financé par le LABEX normand EMC3. C’est dans ce cadre que les chercheurs du CRISMAT, du LCS et L. Palatinus de l’Académie des Sciences de Republique Tchèque ont synthétisé puis résolu la structure de l’aluminophophate de cobalt.

(voir aussi le communiqué de nos collaborateurs au CRISMAT : http://www-crismat.ensicaen.fr/spip.php?article1756 et celui du CNRS)

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